Des chevaux au grand galop, couverts d'écume, dans un nuage de poussière, traînant un carrosse aux armes des Aubeterre, entouré de quatre cavaliers puissamment armés. Le cocher qui crie : Ya ! Ya !
Le château de Mauriac est en vue.
"Enfin !" se dit Elayne exténuée par ce voyage éclair. La pluie, le froid, les routes défoncées, les troupes de soldats, les patrouilles, les barrages. Tout pour la retarder.
Arrêt remarqué devant le poste de garde. Un des hommes de son escorte interpelle un soldat du haut de son cheval.
"Holà, soldat ! Va annoncer aux maîtres de ces lieux que la Baronne de Belvès attend leur bon vouloir."
Pourvu que la cérémonie n'ait point commencé !